Les « Marché des Territoires » à la croisée de tous les chemins

Pour 38 % des Français, consommer responsable c'est consommer autrement (en choisissant des produits labellisés, certifiés éthiques, locaux et moins polluants).

En 2018, 70 % de la population a acheté au moins un produit issu de l’agriculture biologique au cours des six derniers mois, contre 44 % en 1998.

Plus de 9 Français sur 10 déclarent avoir consommé des produits biologiques alimentaires. dans l’année.

Mais ils consomment également de plus en plus de produits biologiques non alimentaires, notamment des produits ménagers, des cosmétiques et produits d’hygiène.

La vente locale est à développer car pas assez présente : derrière la grande distribution (49 %), les magasins spécialisés représentent 34 % des ventes de produits Bio, puis vient la vente directe dans les fermes et les marchés (12 %) et la vente chez les artisans et les commerçants (5 %).

Les Label bio sont à renforcer par les notions de production locale et économie circulaire.

Les circuits courts de proximité présentent un réel potentiel en matière de consommation durable à travers la réduction des emballages ou encore la limitation du gaspillage alimentaire. Pour les producteurs, cela leur permet d'être rémunérés au juste prix et d'avoir une reconnaissance de leur travail. Pour les consommateurs, c'est une garantie de la fraîcheur du produit et une manière de soutenir l’économie locale.

Le circuit-court est une maille essentielle de l’économie circulaire.

9 Français sur 10 déclarent avoir déjà réalisé au moins une fois une pratique de consommation collaborative.

Ces nouveaux modes de consommation, qui privilégient le partage ou l'échange de services entre particuliers à l'achat de nouveaux produits, sont une opportunité pour les consommateurs de faire des économies, tout en contribuant à préserver l'environnement.

Il faut en profiter de cette tendance.

 

Pour l’économie circulaire, il s’agit d’économiser les ressources en amont et de privilégier celles qui sont les moins émettrices de rejets, de réutiliser la matière en aval, d’allonger la durée d’usage des biens et d’optimiser leur utilisation. Cela passe par une meilleure prise en compte du cycle de vie des produits, de leur conception à leur réparation/réutilisation et à leur fin de vie.

La transition vers une économie circulaire devrait occasionner une réallocation sectorielle d’emploi entre secteurs intensifs en matières et secteurs qui les économisent.

Ce sont des enjeux auxquels les territoires doivent être associés.

 

Malgré une prise de conscience large, un réseau est à monter pour faciliter les producteurs car ils arrivent dispersés et il est aujourd’hui difficile pour le client de trouver le bon produit.